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  • Dsellou a été un chiot charmant et qui a fait relativement peu de dégâts. Bon, il y a bien eu trois ou quatre petites exceptions, deux ou trois petits grignotages, mais dans l'ensemble, sur ce point on peut dire qu'elle a été sage.

    On se souviendra de l'embout de l'aspirateur inutilisable après le passage de la jeune Dsellou ; d'une chaise en corde en Bretagne (mais c'était vraiment trop tentant de tirer sur les cordes) ; de deux larges griffures sur un vieux canapé en Bretagne un jour, et le lendemain, de deux larges trous à la place ; des rubans des housses de canapé dénoués tous les matins ; de la balayette et de la pelle mordillées le temps de les apporter pour aider à faire le ménage ; d'une lampe de jardin heurtée à trop grande vitesse et qui a volé en éclats.

    Je pense que je n'ai rien oublié. Sauf la dernière bêtise. Une GROSSE bêtise. Surtout qu'à 16 mois on n'est plus véritablement ce qu'on appelle un chiot, tout excusé d'avance !

    Voici l'histoire. Un après-midi en rentrant des courses je suis accueillie par Dsellou ayant un objet dans la gueule. Habituellement c'est plutôt une balle, son pneu, une corde... Jusque là tout va bien, elle a l'habitude d'apporter à ses maîtres ce qui tombe par terre. Je ne m'inquiète pas.

    Je me rends compte en prenant ce qu'elle m'apporte que c'est le téléphone de son maître. Je la félicite de me rapporter si précieux objet. Mais dans quel état !!

    Ce qui s'est passé, c'est que son maître par une chaleur atroce s'est assoupi sur la balancelle, son téléphone sur les genoux. Dsellou au bout d'un moment a dû trouver le temps long, et lui a apporté sa balle. En l'absence de réaction de sa part, elle a fait ce qu'elle fait toujours avec lui, elle a pris un objet lui appartenant. En général il s'agit d'une chaussure, d'un de ses gants... ça ne manque jamais de faire réagir le maître qui se met à courir après le gant ou la chaussure, ou demande comme une faveur qu'elle les lui rapporte. Donc elle lui a laissé la balle sur les genoux, et s'est emparé du téléphone.

    Pas de chance, le maître ne s'est pas réveillé. Alors, eh bien, il faut bien s'occuper... Voilà pourquoi j'ai retrouvé en plein soleil (!!!) tous les petits bouts qui manquaient au téléphone, ainsi que sa housse, si on peut appeler ce qu'il en reste une housse.

    Le plus drôle, c'est que Dsellou a en quelque sorte rendu service à son maître, puisqu'il parlait de changer de téléphone depuis plus de six mois, mais qu'il ne se décidait pas.


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